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Selon le site cybermalveillance.gouv.fr, le cyberharcèlement consiste en des agissements malveillants répétés, dans un cadre public ou restreint, qui peuvent prendre différentes forme : intimidations, insultes, menaces, rumeurs, publications de photos ou vidéos compromettantes, etc. Ils peuvent être le fait d’une seule personne ou de plusieurs individus et se dérouler sur les réseaux sociaux, messageries, forums, blogs, etc...

Le cybersexisme se manifeste par divers comportements préjudiciables, tels que les insultes corporelles ou les rumeurs sur la vie amoureuse sur les plateformes de médias sociaux, la réception de messages sexuels non sollicités, la création de faux comptes pour humilier quelqu'un, la diffusion de photos sans consentement avec des commentaires blessants, et la menace de partager des photos ou des vidéos intimes sans consentement. Ces actes touchent principalement les filles et renforcent les stéréotypes de genre. Critiquer l'apparence ou le comportement amoureux ou sexuel en ligne, ou voler des images, est inacceptable et constitue une forme de violence.

Une enquête menée en 2015-2016 par le Centre Hubertine Auclert et l'OUIEP auprès de 1200 jeunes âgés de 12 à 15 ans a révélé des chiffres alarmants :

  • 1 adolescente sur 5 a été victime d'insultes concernant son poids, sa taille ou d'autres caractéristiques physiques, tandis qu'1 garçon sur 8 a subi le même traitement.
  • 1 fille sur 11 a été confrontée à la diffusion non consenstie d'une photo ou d'une vidéo intime d'elle-même.
  • Le cybersexisme s'inscrit dans la continuité des violences sexistes et sexuelles déjà présentes dans la vie réelle, où les filles sont plus souvent victimes. En effet, selon l'enquête, 30 % des adolescentes ont déclaré avoir subi des violences sexuelles en milieu scolaire, contre 16 % des garçons.

En 2020, près de 60% des filles de 15 à 25 ans disent avoir déjà été victime de harcèlement ou d’abus sur les réseaux sociaux d’après Plan international

En 2015, 73% des femmes ont déjà été confrontées à une forme de violence en ligne d’après l’ONU

Une internaute femme sur cinq vit dans un pays où le harcèlement et les actes de violence à l'encontre des femmes en ligne sont très rarement passibles de sanctions.

Crédits

réalisée par : Chebli Hakim, Patri Dorian, Claudel Julian, Michelot Paul, Donatien Panzu, Mileto Rémi